BDI_1987_DHS_v01_M
Demographic and Health Survey 1987
Enquête Démographique et de Santé 1987
Name | Country code |
---|---|
Burundi | BDI |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS I
The 1987 Burundi Demographic and Health survey is the first DHS carried out in Burundi.
Sample survey data [ssd]
L'Enquête Démographique et Santé du Burundi 1987 couvre les thèmes suivants :
National
L'enquête a couvert tous les membres du ménage de jure : toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans résidant dans le ménage, les maris âgés de 20 à + de 50 ans et tous les enfants âgés de 3 à 36 mois.
Sont exclus de l'enquête, les personnes résidant dans les camps militaires, les résidents des internats de filles et les membres des ménages (« rugo » en milieu rural) dont le chef est ressortissant d'un pays étranger non limitrophe (c'est-à-dire, autre que le Rwanda, la RDC et la Tanzanie)
(Un rugo constitue une unité d'habitations (inzu) de tous les membres d'une même famille et est entourée d'une clôture (urugo) faite de bambous. source http://whc.unesco.org)
Name |
---|
Ministère de I’Intérieur de la République du Burundi, Département de la Population |
Name | Affiliation | Role |
---|---|---|
Westinghouse Institute for Resource Development(IRD) | Assistance technique | |
Département de la Population | Organisation des Nations Unies | Assistance technique |
Name |
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Agence des Etats-Unis pour le Développement International |
Name | Role |
---|---|
Ministère de la Santé Publique | Assistance technique - Formation |
OBJECTIFS
On s'est donné comme objectif de constituer un échantillon de 5.000 femmes de 15 à 49 ans, ainsi que de 750 hommes mariés, de manière à représenter les populations de fait correspondantes dans l'ensemble du Burundi. Comme l'enquête devait également appréhender le volet "santé maternelle et infantile", le sous-échantillon des enfants ågés de 3 à 36 mois a été retenu en vue de relever le poids et la taille de ces enfants. Il s'agissait de tous les enfants dont les mères devaient être enquêtées.
Trois petites catégories ont été cependant exclues:
Nous avons interprété la "taille" de 5.000 pour l'échantillon dans le sens de 5.000 femmes effectivement enquêtées. L'expérience des autres pays africains indique qu'on pourrait prévoir une perte dans l'ordre de 10 pour cent lors des différentes opérations, que ce soit la conséquence:
Nous avons introduit donc un facteur de correction de 100/90 = 1,111 pour compenser ces pertes dès le début. C'est-à-dire que nous avons adopté l'objectif de tirer un échantillon de 5.555 femmes afin d'en enquêter 5.000.
DONNEES DE BASE
Le Burundi est divisé en
Le pays a été également découpé en 11 régions naturelles selon des critères surtout agricoles mais aussi suivant le mode de vie et la nature de l'habitat. Ces régions ne coupent jamais les limites des collines mais peuvent souvent couper les communes.
Le recensement démographique de 1979 a recensé au total 4.028.420 habitants. A l'époque, le nombre de provinces, celui des communes et même le nombre de collines étaient différents des chiffres cités plus haut. L'effectif total de population a été cependant re-ventilé selon le nouveau découpage jusqu'au niveau des collines, et ensuite enregistré au Département de la Population pour servir aux besoins de l'échantillonnage EDS.
On a disposé également des projections de la population, basées sur le recensement, qui prévoyaient un total, au ler janvier 1987, de 4.922.000 habitants.
La population rurale est extrêmement dispersée. Bien que la densité soit très élevée (180 habitants par km2, environ, en 1987) il n'y a pratiquement pas de villages. Les habitants se groupent en "rugo" (habitations paysannes) qui sont éloignées l'un de l'autre. Au recensement on a estimé 6,3 personnes en moyenne par rugo et 6,6 pour la période actuelle.
D'après le recensement, les femmes de 15 à 49 ans constitueraient 23,7 pour cent de la population. Le chiffre correspondant à Bujumbura serait de 21,6 pour cent. On a supposé les mêmes taux pour 1987.
TAUX DE SONDAGE
Il est évident que le mode de vie de la population urbaine au Burundi est très différent de celui de la population rurale. De plus, le premier mène le deuxième, dans ce sens que les phénomènes de la modernisation paraissent d'abord en milieu urbain et se diffusent peu à peu en milieu rural. La conséquence pour la présente enquête est qu'il importe d'estimer avec précision les résultats relatifs au milieu urbain que nous pouvons considérer comme "groupe-cible" du comportement.
En ce qui concerne la ville de Bujumbura un nouveau périmètre vient d'être établi par l'administration. Nous avons adopté celui-ci pour les besoins de l'enquête. Quant aux autres villes, on considère que seul Gitega possède vraiment le caractère urbain. Une visite sur le terrain a permis de vérifier que, si on met de coté la population institutionnelle, la colline administrative de Nyamugari couvre presque la totalité de la zone urbanisée de cette ville. Vue l'avantage de travailler en termes de collines entières, nous avons adopté cette colline comme définissant le secteur urbain.
Des travaux préliminaires de cartographie ont été effectués pour estimer le taux d'occupation des différents quartiers de la ville de Bujumbura. Suite à ces travaux, on a estimé que la population urbaine est d'environ 180.000, dont 170.000 à Bujumbura, et 10.1300 habitants à Gitega-Ville (colline de Nyamugari). Sur une population totale de 4.922.000 habitants (estimations de 1987), le secteur urbain du Burnndi constituerait donc 3,6 pour cent de la population nationale (3,3 pour cent de la population féminine de 15 à 49 ans). Cela veut dire que dans un échantillon de 5.000 femmes tiré à probabilité égale, on aurait trouvé en moyenne 165 femmes résidant dans le milieu urbain. Avec un échantillon aussi faible il aurait été impossible d'établir des estimations valables relatives à ce secteur.
La solution adoptée a été de suréchantillonner le milieu urbain en appliquant un taux de sondage 5 fois plus élevé qu'en milieu rural.
L'effectif de femmes déduit nous a permis de calculer le taux (F) de sondage, sachant qu'il fallait appliquer un taux 5 fois plus élevé en milieu urbain qu'en milieu rural et que nous cherchions à atteindre un effectif de 5.555 femmes.
F a été calculé en résolvant l'équation suivante:
5 F x 38.900 + 1 F x 1.139.100 = 5.555
d'où
Les taux de sondage rural et urbain appllqués aux effectifs estimes correspondants devaient fournir les effectifs suivants: 4.746 femmes rurales et 810 femmes urbaines. En tenant compte de la perte de 10 pour cent, ces effectifs devaient revenir à 4.270 en milieu rural et 730 en milieu urbain, soit 5.000 femmes au total.
SONDAGE EN MILIEU RURAL
Une enquête nationale effectuée par interview personnelle doit être basée sur un échanfillon à deux degrés au moins. Dans un premier temps on doit sélectionner un échantillon aréolaire, constitué d'un certain nombre de zones; ensuite on doit tirer au sein de chaque zone un certain nombre de maisons, de ménages ou de personnes.
Base de sondage en milieu rural
Au Burundi le type d'unité aréolaire la plus petite pour laquelle on dispose d'une liste est la colline, au moins en milieu rural.
La taille moyenne des 2.453 collines rurales est de l'ordre de 2.000 habitants, mais varie entre 200 et 11.000, leur superficie moyenne étant de 10 km2. Cette taille moyenne est trop grande pour que les collines constituent l'unité ultime de sondage aréolaire, vu que le dénombrement des rugo deviendrait excessivement lourd et en même temps les rugo de l'échantillon final seraient excessivement dispersés. On a cherché donc un moyen de définir des unités plus petites et si possible moins variables de taille. On a trouvé en effet une telle unité, la sous-colline, qui est identifiée avec sa population dans les dossiers du recensement relatifs à chaque colline, bien qu'il n'existe pas de liste. Les sous-collines comportent environ 600 habitants en moyenne. Malheureusement elles sont très variables de taille, ce qui pourrait augmenter la variance erreur de l'enquête. On a donc regroupé les plus petites (taille en-dessous de 200 habitants) avec une souscolline voisinante sur la liste, et on a subdivisé les plus grandes (taille au dessus de 1.000 habitants) en parties égales en nombre suffisant pour que chacune ait moins de 1.000 habitants. Une liste des rugo a été établie pour chaque sous-colline échantillonnée en effectuant une visite à la sous-colline pendant les 6 mois précédant l'enquête.
La stratification en milieu rural
Les 11 régions naturelles telles qu'elles ont été décrites dans le premier chapitre ont constitué des strates assez convenables eu milieu rural, vu leur rapport avec les conditions socioéconomiques et de santé de la population. Dans chacune de ces régions naturelles, on a tiré un nombre de sous-collines proportionnel à la taille de la région. On a d'abord établi une liste des communes par ordre "serpentin", allant de l'ouest à l'est et en descendant du nord au sud à l'intérieur de chaque région. Le tirage étant systématique, l'ordre géographique a joué par conséquent le rôle d'une variable de stratification. A l'intérieur des communes la liste des collines a été établie en ordre alphabétique.
La sélection des collines, des sous-collines et des rugo:
Le sondage est à trois degrés: collines, sous-collines, rugo. Afin de contrôler l'effet de la taille variable des unités areolaires on a tiré l'échantillon aux deux premiers degrés avec probabilité proportionnelle à la taille. Notons, cependant, que les mesures de taille ne sont pas les memes pour les deux degrés. Au ler degré on a pu se baser sur les données du recensement tandis qu'au 2e degré (sous-collines) on ne disposait que du précomptage qui a précédé le recensement et dont les résultats se trouvent dans le dossier de chaque colline. Ces deux sources ne concordent pas en général. Enfin ni l'une ni l'autre ne concorde avec le nombre de rugo établi pour chaque souscolline de l'échantillon lors du dénombrement dont nous avons fait mention à la fin du paragraphe.
Nous avons donc:
Ni = population recensée dans la colline i
Nij = population énumérée au ptécomptage dans la sous-colline i j
Mij = nombre de rugo énumérés lors du dénombrement dans la souscolline ij quelques mois avant l'enquête.
Examinons de plus pres les modalités du sondage aux trois degrés:
1er degré
Le nombre de collines ah à tirer dans la strate h (région naturelle) a été d'abord déterminé en proportion avec la population recensée de la strate. Comme on a voulu tirer 100 collines au total on a calculé:
a h = Population de la strate x 100 / Population totale rurale
arrondi à l'entier, ces populations étant celles du recensement.
On a effectué ensuite dans chaque strate h un tirage systématique de ah collines avec probabilities proportionnelles aux tailles Ni. L'intervalle de sondage a été somme(Ni/ah), cette somme s'étendant sur
l'ensemble des collines de la strate h.
2e degré
Au second degré on a tiré au sein de la colline i une seule sous-colline i j avec probabilité proportionnelle à la taille Ni j.
3e degré
Au 3e degré on a tiré mij rugo sur les Mij dénombrés.
Identification des rugo d'enquête
Des listes des chefs de rugo ont été établies avec l'aide des chefs de sous-collines lors du travail de cartographie et de dénombrement. A partir de ces listes, des rugo au nombre de mxj ont été sélectionnés et identifiés dans chaque sous-colline i j de l'échantillon. L'habitat au Burundi est très dispersé. Pour réduire la dispersion des rugo échantillonnés, sans avoir une concentration excessive, on a tiré dans chaque sous-colline 2 suites de rugo consécutifs figurant sur la liste et de manière à ce que les rugo débutant chaque suite soient séparées par un intervalle égal à la moitié de la liste. Par la suite, les enquêtrices ont dû enquêter toutes les femmes agées de 15 à 49 ans, présentes dans les rugo échantillonnés la nuit précédant la visite de l'enquêtrice, et dont le chef de rugo était burundais ou ressortissant d'un pays limitrophe.
SONDAGE EN MILIEU URBAIN
Base de sondage et stratification en milieu urbain
La méthode de tirage utilisée en milieu rural n'était pas applicable en ville. Les villes de Bujumbura et de Gitega sont divisées en zones et quartiers. Ces demiers sont assez homogènes a l'intérieur, du point de vue de leurs conditions socio-économiques et de l'habitat. Il convenait donc de les considérer comme des strates de sondage.
Il s'agit ensuite de définir l'unité de sondage aréolaire. On a procédé par le regroupement d'un certain nombre de parcelles limitrophes pour constituer des segments, en se basant sur les cartes parceliaires qui sont disponibles pour les différents quartiers des deux villes. Les parcelles varient de 1 à 20 habitants. D'ailleurs la moyenne varie fortement selon le quartier. On a voulu constituer des segments d'une taille moyenne de 500 habitants très approximativement. Afin de regrouper les parcelles en des segments de cette taille il a fallu estimer d'abord la densité d'occupation. Deux méthodes ont été utilisées afin d'estimer l'effectif moyen de population par parcelle.
1.Dans les anciens quartiers de Bujumbura on dispose des résultats du recensement de 1979 pour chaque parcelle. On a tir6 un échantillon systématique de 30 parcelles par quartier. Les agents de terrain ont dénombré les habitants de ces parcelles et à partir de ces resultats on a estimé le taux d'accroissement de la population depuis 1979, par quartier, en comparant ces chiffres avec les effectifs recensés en 1979 dans les mêmes parcelles.
Au total, nous avons obtenu un échantillon de 45 segments y compris ce dernier cas. Comme dans le milieu rural, les enquêtrices devaient interviewer toutes les femmes é1igibles présentes dans le ménage la nuit précédant la visite de l'enquêtrice.
L'ECHANTILLON DES MARIS
Le plan de l'enquête a prévu un échantillon de 750 maris de femmes enquêtées. Pour effectuer cet échantillonnage, on a procédé au calcul du taux de sous-échantillonnage à partir des données du recensement de 1979 relatives à la répartition des femmes de 15 à 49 ans selon l'état matrimonial. Ces données montraient que le nombre moyen de maris pour 100 femmes était de 58,3 dont 53,8 pour cent étaient monogames, 4,1 pour cent bigames et 0,4 pour cent trigames. En supposant que 2 femmes d'un même mari n'habitent pas le même rugo, ni le même ménage urbain (hypothèse justifiée compte tenu des moeurs du pays), un homme qui a deux femmes n'avait pas deux chances d'être enquêté puisqu'il n'habitait qu'un seul rugo ou ménage. Pour 100 femmes il y a 58,3 maris; donc pour les 5.000 femmes de l'échantillon, il y aurait 2.915 maris.
Il fallait donc prendre un sous-échantillon de 1 sur 4 parmi les maris co-résidants des femmes interviewées pour obtenir un échantillon d'environ 750 maris. Le choix a été effectué au bureau en tirant 1 rugo sur 4 en milieu rural ou 1 ménage sur 4 en milieu urbain et en enquêtant tous les maris co-résidants des femmes enquêtées dans le rugo ou le ménage en question.
L'effectif de 5.000 prévu par le sondage. 98 pour cent des femmes éligibles identifiées dans le tableau du questionnaire collectif ont été interviewées. La perte est donc survenue au niveau de l'identification des femmes éligibles.
Il peut y avoir plusieurs raisons. L'une des grappes rurales de l'imbo était vide. Tous les habitants de cette grappe ont déménagé à cause d'inondations graves et fréquentes. Il se peut que:
Dans l'analyse des donnée, s, le nombre de femmes a été ramené à 3.970, après avoir effectué la pondération des résultats obtenus en milieu urbain qui a été surreprésenté 5 fois par rapport au milieu rural.
Au total, 3.970 femmes de 15-49 ans ont été interviewées avec succès, contrairement à l'effectif de 5.000 prévu par le sondage. 98 pour cent des femmes éligibles identifiées dans le tableau du questionnaire collectif ont été interviewées. La perte est donc survenue au niveau de l'identification des femmes éligibles.
Le questionnaire de l'enquête a été préparé à partir du questionnaire de base du programme EDS en tenant compte des réalités socio-culturelles et démographiques du Burundi. Trois volets principaux composent le questionnaire de l'enquête: le questionnaire collectif, le questionnaire individuel femme et le questionnaire individuel mari.
Les questionnaires de l'enquête ont d'abord été préparés en français. Par la suite on a préparé une version en Kirundi, puis la version en Kirundi a été re-traduite en français pour verifier que la version en Kirundi correspondait exactement au questionnaire de base en français. Il était prévu que la plupart des femmes et des maris seraient interviewés en Kirundi. On a mis à la disposition de chaque enquêteur et chaque enquêtrice quelques questionnaires en français pour qu'ils soient utilisés en cas de besoin, par exemple si une femme ou un mari était un ressortissant d'un pays limitrophe et ne parlait pas le Kirundi.
Le questionnaire collectif comprend un groupe de questions relativement simples qui sont demandées à chaque membre du rugo et à chaque visiteur ayant passé la nuit précédant le jour de l'interview dans ce rugo: nom, et prénoms, lien de parenté avec le chef du rugo, état de résidence, sexe, âge et état matrimonial.
Le questionnaire individuel femme comprend huit sections qui traitent de trois themes principaux:
a) Nuptialité, fécondité et mortalité infantile et juvénile, y compris l'historique des naissances de tous les enfants de chactme des femmes enquêtées; Régulation de la fécondité, y compris la connaissance, la pratique, et les raisons de la nonutilisation de la planification familiale;
c) Santé de la mère et de l'enfant, y compris les visites prénatales, l'assistance à l'accouchement, l'allaitement au sein, la prévalence et le traitement de la diarrhée, les vaccinations et les mesures anthropométriques des enfants âgés de moins de trois ans.
Le questionnaire individuel mari traite surtout de la connaissance et de la pratique des méthodes contraceptives et des attitudes vis-à-vis de la planification familiale.
Start | End |
---|---|
1987-04 | 1987-08 |
Le personnel chargé de la collecte était divisé en quatre équipes. Chacune des equips comprenait un contrôleur, une controleuse, cinq enquêtrices, un enquêteur et un chauffeur. Les controleuses et les enquêteurs étaient chargés des mesures anthropométriques, le contrôleur et une enquêtrice par équipe ayant été formés comme réserves.
Le travail de terrain a démarré à Bujumbura, ce qui a permis un contrôle rigoureux et à temps du travail des quatre équipes pendant les trois premières semaines de la collecte des données. Par la suite, des missions de l'encadrement supérieur étaient souvent effectuées sur le terrain pour attirer l'attention des équipes sur les erreurs détectées au cours des contrôles des questionnaires au Département.
Formation des agents
Le personnel de l'enquête a reçu une formation donnée par les cadres du Département de la Population en collaboration avec les experts internationaux des Nations Unies qui travaillaient au Département et des spécialistes nationaux de la planification familiale et la santé maternelle et infantile, ainsi que des consultants de IRD/Westinghouse. La formation pour l'enquête proprement dite a duré 4 semaines, y compris une semaine de formation pour les enquêtrices et enquêteurs qui étaient chargés des mesures anthropométriques.
Les enquêteurs et les enquêtrices avaient été sélectionnés sur la base d'un test d'aptitude et le niveau minimum de formation pour être candidat était de 6 ans post-primaires. Les controleurs et controleuses d'équipe étaient recrutés parmi les employés du Département de la Population et avaient tous participé à la formation et au terrain du pré-test.
La formation consistait en des exposés théoriques (en français) pour expliquer le questionnaire et pour informer les agents des aspects de la planification familiale et de la santé maternelle et infantile touchés par le questionnaire, des interviews simulées (en kirnndi) et des séances pratiques sur le terrain.
La formation 'poids et taille' a durée une semaine et s'est concentrée sur les séances pratiques. Seize agents ont été formés pour prendre les mesures anthropométriques, 4 agents par équipe. Les enquêteurs et les controleuses ont été formés pour être métreurs, les controleurs et quatre enquêtrices ont été formés pour être assistants ou métreurs de réserve.
Collecte des données
Les travaux de terrain ont duré 3 mois et demi. Un retard d'un demi mois a été enregistré sur la durée des travaux qui avait été estimée à 3 mois, à cause de quelques difficultés liées aux véhicules qui pour l'une ou l'autre raison n'étaient pas disponibles.
Le personnel chargé de la collecte était divisé en quatre équipes. Chacune des equips comprenait un contrôleur, une controleuse, cinq enquêtrices, un enquêteur et un chauffeur. Les controleuses et les enquêteurs étaient chargés des mesures anthropométriques, le contrôleur et une enquêtrice par équipe ayant été formés comme réserves.
Le travail de terrain a démarré à Bujumbura, ce qui a permis un contrôle rigoureux et à temps du travail des quatre équipes pendant les trois premières semaines de la collecte des données. Par la suite, des missions de l'encadrement supérieur étaient souvent effectuées sur le terrain pour attirer l'attention des équipes sur les erreurs détectées au cours des contrôles des questionnaires au Département.
Vers la fin du terrain, une revisite dans certains rugos a été retenue afin d'examiner les raisons pour lesquelles les femmes éligibles identifiées pendant l'enquête étaient moins nombreuses que celles prévues par le plan de sondage.
L'exploitation des données a comporté les quatre phases suivantes:
Réception et classement des dossiers: Les questionnaires remplis et controlés sur le terrain étaient envoyés au bureau central où, après controle d'exhaustivité, ils étaient classés selon l'ordre du rugo par chaque segment de l'échantillon.
Vérification manuelle et codification: Avant la saisie, les questionnaires ont été soumis à un contrôle rigoureux de tous les aspects de la qualité de la collecte: sondage des éligibles, vraisemblance et cohérence des résultats, filtres, exhaustivité des réponses. La codification concernait une seule question (Profession du mari: Q707). Les agents de vérification ont en même temps listé les réponses qui ne correspondaient pas aux codes prévus dans le questionnaire, c'est-à-dire les réponses "autres" que les enquêtrices ont enregistrées par écrit.
Saisie des données: La saisie des données s'est faite sur trois micro-ordinateurs IBM avec le logiciel ISSA (Integrated System for Survey Analysis), qui a été créé exprès pour les besoins des enquêtes EDS.
Epuration des données: De même que la saisie, l'épuration des données s'est faite avec le logiciel ISSA. L'épuration s'est faite à trois étapes:
a) Le logiciel de la saisie comprend des éléments de vérification afin de détecter les erreurs enregistrées dans le questionnaire (incohérences, suite des filtres, etc.) et les erreurs de frappe.
b) Après la saisie, les questionnaires de chaque segment ont été soumis à un programme de vérification batch plus exhaustif.
c) Après l'épuration des données, les dates des évènements ont été imputées, dans le cas ou ces informations n'ont pas été enregistrées dans le questionnaire (date de naissance de la femme, date du premier mariage de la femme, date de naissance des enfants, âge au décès des enfants décédés, date de naissance du mari dans le questionnaire mari).
Par rapport à d'autres pays en développement, ces informations manquaient rarement dans les questionnaires de I'EDS au Burundi, sauf pour le mois de naissance des adultes. Les proportions (non-pondérées) des réponses imputées sont présentées comme suit:
(i) Date de naissance de la femme (imputée à partir de l'année de naissance et/ou l'âge actuel)
Mois et année imputes: 0,7%
Mois impute: 61,0%
(ii) Date du premier mariage de la femme
Mois et année imputes: 1,9%
Mois impute: 28,0%
(iii) Date de naissance des enfants (imputés à partir de l'année de naissance et/ou l'age actuel)
Mois et année imputés: 0,3%
Mois impute: 20,0%
(iv) Age au décès des enfants décédés: 1,2%
(v) Date de naissance du mari (imputée à partir de l'année de naissance et/ou l'âge actuel)
Mois et année imputes: 0,2%
Mois impute: 85,3%
Les estimations qui figurent dans ce rapport ont été obtenues à partir d'un échantillon non auto-pondéré de 3970 femmes âgées de 15-49. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'autres femmes, on a tout lieu de penser que les fréquences des réponses auraient été quelque peu différentes de celles qu'on a présentées. C'est cette incertitude que reflète l'erreur de sondage; celle-ci permet donc de mesurer le degré de variation des réponses suivant l'échantillon. L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage. On l'estime à partir de la variance des réponses dans l'échantillon même. Cet indice a d'ailleurs pour propriété que, dans deux échantillons sur trois, la valeur vraie d'un paramètre pour l'ensemble d'une population se trouve à l'intérieur de l'intervalle _+ ET, de part et d'autre de la moyenne observée et dans 19 échantillons sur 20 à l'intérieur de +2ET.
Ceci suppose évidemment, que les réponses à l'enquête sont elles-mêmes vraies. A titre d'exemple, pour l'ensemble des femmes, I'EDS au Burundi a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 3,022 auquel correspond une erreur-type de 0,047 enfant. La fourchette dans laquelle se place la moyenne _+2ET est donc de 2,929 à 3,115. La probabilité que la vraie valeur ne soit pas à l'intérieur de cet intervalle est de 5 pour cent, si on suppose que les femmes enquêtées ont répondu correctement aux questions dans le tableau des naissances.
Il existe un deuxième indice souvent utile qui s'intitule la racine carrée de l'effet du plan de sondage ou effet de grappe: c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si on avait eu recours à un sondage aléatoire simple. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi (au Burundi, un échantillon à degrés multiples stratifiés) se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de la même taille. Autrement dit, la REPS mesure la perte de précision de sondage due au fait qu'on a utilisé un plan de sondage complexe. Les deux principaux facteurs qui déterminent sa valeur sont le nombre moyen de ménages tirés dans chaque grappe et l'homogénéité relative des réponses pour une variable donnée, à l'intérieur et entre les grappes. Pour des échantillons tirés à partir de très petites grappes, ou pour de très petits sous-échantillons dans des grappes de n'importe quelle taille, et pour des variables relativement homogènes, on peut s'attendre à ce que l'effet de grappes ne soit pas très différent de 1. Ceci veut dire qu'on aura perdu très peu en matière de précision d'échantillonnage, du fait du tirage d'un échantillon en grappes par rapport à un sondage aléatoire simple.
Pour les formules et procédés d'estimation, consulter l'appendice B" erreur de sondage" du Rapport Final.
Trois tableaux on été produits pour examiner les érreurs de sondage.
Dans le tableau B.1, ERREURS DE SONDAGE POUR L'ENSEMBLE DE L'ECHANTILLON on présente pour l'ensemble de l'échantillon mari et de l'échantillon femme, la moyenne ou la proportion de la variable (m), l'erreur-type (ET), l'effectif de l'échantillon de base non-pondéré (N Non-Pon), l'effectif de l'échantillon de base pondéré (N Pondéré), l'effet de grappe (REPS), la corrélation intra-grappe (ROH), l'écart-type (s) et l'intervalle de confiance autour de la moyenne ou de la proportion au niveau de probabilité 95 pour cent (m-2ET à m+2ET),pour chacune des variables applicables.
Les tableaux B.2 ERREURS DE SONDAGE SELON LE MILIEU DE RESIDENCE et B.3 ERREURS DE SONDAGE SELON L'AGE ACTUEL, donnent, pour chacune des variables applicables de l'enquête femme, la moyenne ou pourcentage, l'erreur type, l'effectif de l'échantillon pondéré et non-pondéré et l'effet de grappe, pour certaines sous-populations.
Name | Affiliation |
---|---|
Département de la Population | Ministère de l'Intérieur |
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Data and Data Related Resources | archive@measuredhs.com | http://www.measuredhs.com/ |
DDI_BDI_1987_DHS_v01_M
Name | Role |
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World Bank, Development Economics Data Group | Generation of DDI documentation |
2011-03-23
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