GIN_2005_DHS_v01_M
Enquête Démographique et de Santé 2005
Demographic and Health Survey 2005
Name | Country code |
---|---|
Guinea | GIN |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS V
L'Enquête Démographique et de Santé 1999 est la troisième EDS réalisée en Guinée. Les deux précédentes enquêtes ont été menées en 1992 et 1999.
Sample survey data
L'Enquête Démographique et Santé 2005 de Guinée couvre les thèmes suivants :
National
L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations des femmes de 15 à 49 ans, des enfants de moins de 5 ans et des hommes de 15 à 59 ans.
Name | Affiliation |
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Direction Nationale de la Statistique (DNS) | Ministère du Plan |
Name |
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ORC Macro |
Name |
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United States Agency for International Development |
United Nations Population Fund |
World Bank |
United Nations Children's Fund |
Name | Role |
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Ministère de la Santé Publique | Coordination |
Comité National de Lutte contre le sida (CNLS) | Coordination |
La troisième Enquête Démographique et de Santé en Guinée (EDSG-III) fait suite à celles réalisées en 1992 et 1999. Elle vise un échantillon représentatif national d'environ 6 500 ménages. Toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans vivant habituellement dans les ménages sélectionnés, ou présentes la nuit précédant l'enquête seront éligibles pour être enquêtées. De plus, un sous-échantillon de 50 % de l'ensemble des ménages sélectionnés pour l'enquête femme sera sélectionné pour une enquête auprès des hommes. Dans les ménages de ce sous-échantillon, tous les hommes âgés de 15 à 59 ans seront éligibles pour être enquêtés. Comme les deux premières enquêtes, l'EDSG-III a pour principal objectif de recueillir des informations sur la fécondité, la connaissance et l'utilisation des méthodes contraceptives, la mortalité maternelle et infanto-juvénile, et les infections sexuellement transmissibles et le sida. Les résultats de l'enquête seront présentés pour le pays, par milieu (urbain et rural), et pour chacune des huit régions administratives.
BASE DE SONDAGE
La Direction Nationale de la Statistique (DNS) dispose d'un fichier informatique des 5 104 zones de dénombrement (ZD) créées pour les besoins du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1996 (RGPH, 96). Ce fichier avait été retenu comme base de sondage pour l'EDSG-II, et était également retenu comme base de sondage pour l'EDSG-III parce qu'il n'y avait pas eu de nouveau recensement entre temps. Dans ce fichier, chaque ZD apparaît avec tous ses identifiants (région, préfecture, sous-préfecture, et code d'identification), ses tailles en population et ménages et son type de milieu (urbain ou rural). Les limites de chaque ZD sont clairement identifiables sur des cartes de très bonne qualité. Après l'identification et l'élimination des 163 ZD qui sont constituées uniquement de camps de réfugiés, on obtient une base de sondage constituée de 4 941 ZD.
ÉCHANTILLONNAGE
L'échantillon de l'EDSG-III est un échantillon aréolaire, stratifié et tiré à 2 degrés. L'unité primaire de sondage est la ZD telle que définie pour le recensement en 1996. Chaque domaine a été séparé en parties urbaine et rurale pour former les strates d'échantillonnage et l'échantillon a été tiré indépendamment dans chaque strate. Au premier degré, 297 ZD ont été tirées avec une probabilité proportionnelle à la taille, la taille étant le nombre de ménages dans la ZD. Un dénombrement des ménages dans chaque ZD sélectionnée a permis d'obtenir une liste de ménages qui a servi à sélectionner des ménages au deuxième degré. Avant le dénombrement des ménages, chaque grande ZD a été divisée en segments dont un seul est retenu dans l'échantillon. Cette dernière étape n'est pas considérée comme un degré de tirage, car la segmentation a pour seul but de limiter le travail de dénombrement à l'intérieur de la ZD. Au second degré, dans chacune des ZD sélectionnées au premier degré, un nombre fixe de ménages (18 dans une grappe urbaine, 24 dans une grappe rurale) sont sélectionnés, avec un tirage systématique de probabilité égale à partir des listes nouvellement établies au moment du dénombrement.
Au total, 6522 ménages sont sélectionnés pour l'enquête auprès des femmes. Tous les membres des ménages tirés sont enregistrés dans le questionnaire ménage. Chaque femme âgée de 15 à 49 ans que l'on a identifiée dans le ménage, est également enquêtée avec un questionnaire femme. Parmi les ménages sélectionnés pour l'enquête auprès des femmes, un ménage sur deux est retenu pour une enquête auprès des hommes. Dans ces ménages, tous les hommes âgés de 15 à 59 ans sont interrogés. De plus, on soumettra le consentement éclairé pour la participation au test sur le VIH à tous les hommes et à toutes les femmes éligibles de ces ménages.
Au total, 297 ZD ont été sélectionnées, dont 101 dans le milieu urbain et 196 dans le milieu rural. Pour les ménages, 6522 sont sélectionnés au total, dont 1818 dans le milieu urbain et 4704 dans le milieu rural.
Des 297 grappes sélectionnées dans le cadre de l’EDSG-III, seules deux n’ont pu être enquêtées, l’une est située dans la Préfecture de Mali à cause d’un problème d’inaccessibilité et l’autre se trouvait dans un camp militaire à Conakry. Au total, 6480 ménages ont été sélectionnés et, parmi eux, 6333 ont été identifiés et étaient présents au moment de l’enquête. Parmi ces 6333 ménages, 6282 ont pu être enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 99,2 %.
À l’intérieur des 6 282 ménages enquêtés, 8183 femmes âgées de 15-49 ans ont été identifiées comme étant éligibles pour l’enquête individuelle et pour 7954 d’entre elles, l’enquête a pu être menée avec succès. Le taux de réponse s’établit donc à 97,2 % pour les interviews auprès des femmes.
L’enquête homme a été réalisée dans un ménage sur deux. Sur les 3 240 ménages sélectionnés, 3157 ont été identifiés parmi lesquels, 3126 ont été enquêtes avec succès soit un taux de réponse 99 %. Au total, 3360 hommes de 15-59 ans ont été identifiés dans les ménages de l’échantillon. Parmi eux, 3174 ont été enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 94,5 %.
Effectifs des ménages, des femmes et des hommes sélectionnés, identifiés et enquêtés, et taux de réponse selon le milieu de résidence, EDSG-III Guinée 2005
FEMMES
Enquête ménage
Ménages sélectionnés: 6480
Ménages trouvés: 6333
Ménages enquêtés: 6282
Taux de réponse des ménages: 99,2
Enquête individuelle femme
Femmes éligibles: 8183
Femmes enquêtées: 7954
Taux de réponse: 97,2
HOMMES
Enquête ménage
Ménages sélectionnés: 3240
Ménages trouvés: 3157
Ménages enquêtés: 3126
Taux de réponse des ménages 99,0
Enquête individuelle homme
Hommes éligibles: 3360
Hommes enquêtés: 3174
Taux de réponse: 94,5
Trois questionnaires ont été utilisés au cours de l’EDSG-III :
a) le questionnaire ménage ;
b) le questionnaire individuel pour les femmes de 15-49 ans ; et
c) le questionnaire individuel pour les hommes de 15-59 ans.
Ces questionnaires ont été basés sur les modèles développés dans le cadre du programme international DHS, et ont été adaptés aux spécificités de la Guinée et aux besoins des utilisateurs. Ils étaient disponibles en versions française et dans les principales langues nationales du pays. Ces versions ont également été testées et améliorées au cours de l’enquête pilote et de la formation des enquêtrices et enquêteurs avant leur utilisation pour l’enquête principale. Les questionnaires comprenaient pour la première fois un module sur le paludisme et un module sur le VIH/sida. Ces modules ont permis d’obtenir les informations nécessaires au calcul des indicateurs de suivi et évaluation des programmes et projets mis en oeuvre dans ces domaines.
a) Questionnaire ménage
Ce questionnaire permet d’établir la liste de tous les membres du ménage et des visiteurs et de collecter à leur sujet un certain nombre d’informations telles que le nom, le lien de parenté avec le chef de ménage, la situation de résidence, le sexe, l’âge, le niveau d’instruction et la survie des parents. Par ailleurs, dans un ménage sur deux, le questionnaire ménage a permis aussi d’enregistrer les mesures anthropométriques (le poids et la taille) de toutes les femmes de 15-49 ans et des enfants âgés de moins de 5 ans ; de même, au moyen du questionnaire ménage, on a mesuré le niveau d’hémoglobine des enfants de moins de 5 ans, des femmes et des hommes par test direct à partir d’un prélèvement sanguin. Ce même prélèvement a servi pour le test de VIH/sida. Il faut noter que le consentement informé des enquêtés était requis pour les tests d’hémoglobine et du VIH/sida chez les femmes et chez les hommes. Enfin, par le biais du questionnaire ménage, on a également collecté certaines caractéristiques des logements qui ont été utilisées pour évaluer les conditions socio économiques et environnementales dans lesquelles vivent les femmes et les hommes qui ont été enquêtés individuellement.
Cependant, l’objectif principal de ce questionnaire est de permettre l’identification des femmes éligibles (celles âgées de 15-49 ans) et, dans un ménage sur deux, celle des hommes éligibles (ceux âgés de 15-59 ans). Le questionnaire ménage fournit également les informations permettant d’établir le dénominateur pour le calcul des taux démographiques (natalité, mortalité, fécondité).
En outre, le questionnaire comprend, en page de garde, la localisation du ménage (nom de la localité, nom du chef de ménage, numéro de la grappe, numéro du ménage, région et milieu de résidence), le nombre de visites effectuées par l’agent enquêteur, le résultat de l’interview, ainsi qu’une partie réservée au contrôle de terrain et de bureau.
b) Questionnaire individuel femme
Le questionnaire individuel femme, qui constitue le coeur de l’EDSG-III, a été élaboré sur la base du questionnaire modèle B du programme MEASURE DHS (questionnaire pour les pays à faible prévalence contraceptive). Il comprend une page de couverture, similaire à celle du questionnaire ménage, sur laquelle sont enregistrées les informations d’identification et les résultats des interviews. Avec les dix sections qui le composent, il sert à recueillir des informations sur les thèmes suivants :
c) Questionnaire individuel homme
Le questionnaire homme, qui est une forme allégée du questionnaire individuel femme ne comporte que sept sections. Il permet de collecter des informations sur les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés, la reproduction, la contraception, le mariage et l’activité sexuelle, les préférences en matière de fécondité, le VIH/sida et les autres IST et l’excision.
Start | End |
---|---|
2005-02 | 2005-06 |
Name | Affiliation |
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Direction National de la Statistique et de l'Information | Ministère du Plan |
Dans le cadre du suivi des travaux sur le terrain, des missions de supervision ont été organisées régulièrement par les membres de l'équipe technique du projet. Ces missions avaient pour but d'évaluer les conditions de travail de chaque équipe, de contrôler la qualité du travail, de résoudre les problèmes éventuels rencontrés par les équipes, de les ravitailler en matériel, et de rapporter à Conakry les questionnaires remplis et les échantillons de sang prélevé.
PERSONNEL DE L'EDSG-III
Pour assurer une bonne réalisation des objectifs de l'EDSG-III, un comité technique a été mis en place sous l'autorité de la Direction Nationale de la Statistique. Ce comité technique était composé du Directeur National, du Directeur Adjoint et du Directeur Technique du Projet, du Chef de la Division Santé de la Reproduction, du Responsable du Laboratoire National de Référence, d'un représentant du Ministère des Affaires Sociales, de la Promotion Féminine et de l'Enfance, d'un représentant du Secrétariat Permanent en charge de la mise en oeuvre de la SRP et des représentants de l'USAID, du FNUAP et de l'Unicef. Ce comité technique, assisté d'un consultant médical pour le test du VIH/sida et d'une équipe de 6 experts de ORC Macro, a été complété par 4 éditeurs chargés des travaux informatiques et 1 secrétaire. Par ailleurs, des experts nationaux issus des ministères en charge des secteurs sociaux, des organisations internationales et des ONG ont été consultés pour l'adaptation des supports de collecte au contexte du pays.
Pour la collecte des données, 70 agents (40 enquêtrices, 10 enquêteurs, 10 laborantins et 10 chefs d'équipes) ont été retenus à l'issue d'une formation.
Au niveau de l'exploitation, 8 agents de saisie et 4 agents de vérification avaient été recrutés et affectés à la Division Informatique de la DNS qui a assuré le traitement des données de l'enquête.
DEROULEMENT DES ACTIVITES DE L'EDSG-III CARTOGRAPHIE
Pour les opérations de mise à jour de la cartographie et de dénombrement des ménages dans les zones sélectionnées pour l'enquête, 20 agents ont été recrutés pour former 10 équipes de deux personnes chacune. Ces agents ont été formés en une semaine et ils ont commencé le travail dans la ville de Conakry où chaque équipe a dénombré une grappe avant d'être affectée dans une région. Les travaux se sont déroulés du 12 octobre au 12 novembre 2004. Ils consistaient spécifiquement à repérer les coordonnées géographiques des grappes avec un Global Positioning System (GPS), déterminer avec exactitude les limites des grappes, établir leur plan de situation et faire leur croquis, indiquer les positions relatives de chaque structure occupée par les ménages et dresser la liste de ces ménages.
ENQUETE PILOTE
Le pré-test s'est déroulé du 17 au 26 novembre 2004. Pour son exécution, 10 enquêtrices et 5 enquêteurs ont été retenus pour suivre une formation de 25 jours. Les travaux de terrain qui ont duré 10 jours, ont été réalisés dans quatre zones de dénombrement ne faisant pas partie de l'échantillon principal : deux situées dans la Commune de Matoto à Conakry pour le milieu urbain, et deux autres choisies dans la Sous-Préfecture de Khorira (Dubréka), représentant le milieu rural.
Le pré-test a permis d'identifier certaines erreurs dans les questionnaires, certaines imprécisions dans les traductions ainsi que des lacunes dans la formation ; à partir de ces enseignements, il a été possible de préparer la version finale des questionnaires, des manuels d'instructions de l'enquête et la finalisation des lexiques de traduction en langues nationales.
FORMATION ET ENQUETE PRINCIPALE
La formation a duré quatre semaines sur la période allant du 20 décembre 2004 au 17 janvier 2005 : trois semaines de formation théorique et une semaine de pratique de terrain dans les zones non sélectionnées pour l'enquête principale à Conakry. La formation consistait, d'une part, en des exposés théoriques concernant les techniques d'interview et d'enregistrement des informations et, d'autre part, en des exercices sur la façon de remplir les questionnaires. La formation a été essentiellement dispensée en français et, par la suite, des exercices d'interview en langues nationales ont été organisés sur la base de l'expérience du pré-test. En outre, différents spécialistes dans les domaines de la santé de la reproduction, la vaccination, la nutrition, la protection sociale et le VIH/sida ont donné aux enquêtrices des informations complémentaires dans leurs domaines de compétence. Par ailleurs, la pratique des mesures anthropométriques s'est déroulée à l'Institut de Nutrition et de Santé de l'Enfant. Cette formation a été suivie par environ 100 personnes présélectionnées par la Direction Nationale de la Statistique. Un test d'évaluation effectué à la fin de la formation a permis de retenir 60 agents de terrain (40 enquêtrices, 10 enquêteurs et 10 chefs d'équipe). Également, 10 laborantins ont été recrutés pour effectuer les prélèvements sanguins sur le terrain, après leur formation organisée au Laboratoire National de Référence au même moment que la formation des enquêtrices et des enquêteurs.
Ces agents de terrain étaient repartis en 10 équipes composées chacune d'un chef d'équipe, de quatre enquêtrices, d'un enquêteur et d'un laborantin. Trois cadres, choisis parmi le personnel de l'encadrement technique du projet ont joué le rôle de coordonnateurs des travaux sur le terrain.
Les coordonnateurs et les chefs d'équipes ont suivi une formation supplémentaire de trois jours pour leur permettre d'assumer efficacement leurs rôles.
La collecte des données a démarré le 1er février 2005 par la couverture des 45 grappes de Conakry par l'ensemble des équipes. Chacune des équipes constituées a couvert au moins quatre grappes de l'échantillon dans la ville de Conakry ; ce qui a permis d'assurer un suivi rapproché des équipes avant qu'elles ne soient déployées dans leurs zones de travail respectives à l'intérieur du pays. La collecte s'est achevée en fin juin 2005.
TESTS D'HEMOGLOBINE ET DU VIH
Dans un ménage sur deux, les femmes de 15-49 ans, les hommes de 15-59 ans et les enfants de moins de cinq ans étaient éligibles pour le test d'anémie. En outre, ces femmes et ces hommes étaient éligibles pour le test du VIH. Les protocoles pour les tests de l'anémie et du VIH ont été approuvés par le Comité d'Éthique de ORC Macro à Calverton et par le Comité National d'Éthique de la Guinée.
TEST D'HEMOGLOBINE
Le test d'hémoglobine est la principale méthode pour diagnostiquer l'anémie ; ce test est effectué en utilisant le système d'HemoCue. Un texte de consentement éclairé était lu à la personne éligible ou au parent/adulte responsable de l'enfant ou du jeune de 15-17 ans. Ce texte expliquait l'objectif du test, informait l'individu éligible (ou le parent/personne responsable) que les résultats seraient communiqués immédiatement à l'issue du test, et sollicitait sa permission pour le test.
Avant de prélever le sang, le doigt était nettoyé avec un tampon imbibé d'alcool et séché à l'air. Ensuite, le bout du doigt (ou du talon des enfants de moins de six mois ou de moins d'un an et très maigre) était piqué avec une lancette rétractable, stérile et non réutilisable. Une goutte de sang était récupérée dans une microcuvette et ensuite introduite dans le photomètre HemoCue qui indiquait le niveau d'hémoglobine. Ces résultats étaient enregistrés dans le Questionnaire Ménage et communiqués à la personne testée, ou au parent/adulte responsable, en expliquant la signification des résultats. Si la personne présentait une anémie sévère (un taux d'hémoglobine inférieur à 7 g/dl pour les enfants, les hommes et les femmes non enceintes, et inférieur à 9 g/dl pour les femmes enceintes), le laborantin lui fournissait une fiche de référence pour rechercher des soins auprès des services de santé.
TEST DU VIH
Le test du VIH a été effectué dans le sous-échantillon de ménages sélectionnés pour l'enquête homme. Les prélèvements de sang ont été effectués chez tous les hommes et toutes les femmes éligibles de ces ménages qui acceptaient volontairement de se soumettre au test. Le protocole pour dépister le VIH/sida est basé sur le protocole anonyme-lié développé par le projet DHS (Demographic and Health Surveys) et approuvé par le Comité d'Éthique de ORC Macro. Selon ce protocole, aucun nom ou autre caractéristique individuelle ou géographique permettant d'identifier un individu ne peut être lié à l'échantillon de sang. Le Comité National d'Éthique de la Guinée a également approuvé le protocole anonyme-lié spécifique à l'EDSG-III.
La saisie des données sur micro-ordinateur a débuté environ deux semaines après le démarrage de l’enquête sur le terrain. Les questionnaires étaient envoyés régulièrement du terrain à la DNS à Conakry où des agents de bureau étaient chargés de leur vérification. Ils étaient ensuite transmis à l’atelier de saisie. Les données ont été saisies en utilisant le logiciel Census and Survey Processing (CSPro), développé conjointement par le Bureau du Recensement des États-Unis, le Programme DHS, et le Serpro S.A. Tous les questionnaires ont fait l’objet d’une double saisie pour éliminer du fichier le maximum d’erreurs de saisie. Par ailleurs, un programme de contrôle de qualité permettait de détecter pour chaque équipe et même pour chaque enquêtrice/enquêteur, certaines des principales erreurs de collecte. Ces informations étaient répercutées aux équipes sur le terrain, au jour le jour quand cela était possible et lors des missions de supervision, afin d’améliorer la qualité des données. La saisie et la vérification de la cohérence interne des réponses se sont achevées en août 2005, suite à une mission d’un expert informaticien de ORC Macro venu pour la vérification finale.
les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. L’échantillon sélectionné pour l’EDSG-III n’est qu’un parmi un grand nombre d’échantillons de même taille qui peuvent être sélectionnés dans la même population avec le même plan de sondage. Chacun de ces échantillons peut produire des résultats peu différents de ceux obtenus avec l’échantillon actuellement choisi. L’erreur de sondage est une mesure de cette variabilité entre tous les échantillons possibles. Bien que cette variabilité ne puisse pas être mesurée exactement, elle peut cependant être estimée à partir des données collectées.
L’erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l’erreur de sondage d’un paramètre (moyenne, proportion ou taux), elle est la racine carrée de la variance du paramètre. L’erreurtype peut être utilisée pour calculer des intervalles de confiance dans lesquels nous considérons que se trouve la vraie valeur du paramètre avec un certain niveau de confiance. Par exemple, la vraie valeur d’un paramètre se trouve dans les limites de sa valeur estimée plus ou moins deux fois de son erreur-type, avec un niveau de confiance de 95 %.
Si l’échantillon avait été tiré d’après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d’utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l’échantillon de l’EDSGIII étant un échantillon stratifié et tiré à deux degrés, des formules plus complexes ont été utilisées. Le module « erreurs de sondage » du logiciel ISSA a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée. Ce module utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes tels que l’indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l’effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe : c’est le rapport de l’erreur-type observée sur l’erreur-type qu’on aurait obtenue si un sondage aléatoire simple avait été utilisé. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d’un échantillon aléatoire simple de même taille : la valeur 1 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu’un échantillon aléatoire simple, alors qu’une valeur supérieure à 1 indique un accroissement de l’erreur de sondage dû à un plan de sondage plus complexe et moins efficace au point de vue statistique. Le logiciel calcule aussi l’erreur relative et l’intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour l’EDSG-III ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats de l’enquête sont présentés dans cette annexe pour la Guinée, pour le milieu urbain et le milieu rural, et pour chacune des 8 régions administratives. Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne, proportion ou taux) et la population de base sont présentés dans le tableau B.1. Les tableaux B.2 à B.12 présentent la valeur de la statistique (M), l’erreur-type (ET), le nombre de cas nonpondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l’effet du plan de sondage (REPS), l’erreur relative (ET/M), et l’intervalle de confiance à 95 % (M±2ET) pour chaque variable. L’effet du plan de sondage (REPS) est non-défini quand l’écart type sous l’échantillon aléatoire simple est zéro (quand l’estimation est proche de 0 ou 1). Dans le cas de l’indice synthétique de fécondité, le nombre de cas non-pondérés n’est pas pertinent, car la valeur non-pondérée de femmes-années d’exposition au risque de grossesse n’est pas connue.
L’intervalle de confiance est interprété de la manière suivante : pour la variable Enfants nés vivants, l’EDSG-III a donné un nombre moyen d’enfants nés vivants de 3,391 pour l’ensemble des femmes, auquel correspond une erreur-type de 0,048 enfants. Dans 95 % des échantillons de taille et caractéristique identiques, la valeur réelle du nombre moyen d’enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans se trouve entre 3,391 - 2×0,048 et 3,391 + 2×0,048, soit 3,296 et 3,486.
Les erreurs de sondage ont été analysées pour l’échantillon national de femmes et pour deux groupes d’estimations : (1) moyennes et proportions, et (2) taux démographiques. Les erreurs relatives (ET/M) des moyennes et proportions se situent entre 0,7 % et 48,9 % avec une moyenne de 6,3 %. Les erreurs relatives les plus élevées sont généralement celles des estimations de très faible valeur (par exemple, parmi les femmes actuellement en union qui utilise actuellement le DIU). Si on enlève les estimations de très faible valeur (moins de 10 %), la moyenne tombe à 3,7 %. Ainsi, en général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l’ensemble du pays sont faibles, sauf dans les cas de très faibles proportions. L’erreur relative de l’indice de fécondité est assez faible, 2 %. Cependant, pour les taux de mortalité, l’erreur relative moyenne est plus élevée 5,4 %.
Il existe des différences entre les erreurs relatives au niveau des sous-échantillons. Par exemple, pour la variable Enfants nés vivants des femmes âgées de 40 à 49 ans, l’erreur relative pour l’échantillon de femmes est respectivement de 1,2 %, 2,9 % et 4,4 % pour l’ensemble du pays, le milieu urbain et pour le Boké.
Pour l’échantillon national de femmes, la moyenne de la racine carrée de l’effet du plan de sondage (REPS) calculée pour l’ensemble des estimations est de 1,56 ce qui veut dire que, par rapport à un échantillon aléatoire simple, l’erreur de sondage est multipliée en moyenne par un facteur de 1,56 parce qu’on utilise un plan de sondage complexe (par grappes et à plusieurs degrés) et moins efficace.
Les erreurs de mesure sont celles associées à la mise en oeuvre de la collecte et de l’exploitation des données telles que l’omission de ménages sélectionnés, la mauvaise interprétation des questions de la part de l’enquêtrice ou de l’enquêtée, ou les erreurs de saisie des données. Bien que tout le possible ait été fait pour minimiser ce type d’erreur pendant la mise en oeuvre de l’EDSG-III, il est difficile d’éviter et d’évaluer toutes les erreurs de mesure.
Name | URL | |
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MEASURE DHS, ICF Macro | http://www.measuredhs.com | archive@measuredhs.com |
L'utilisation des données doit être mentionnée par l'inclusion d'une référence bibliographique contenant au minimum:
L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
Name | URL | |
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General Inquiries | info@measuredhs.com | www.measuredhs.com |
Data and Data Related Resources | archive@measuredhs.com | www.measuredhs.com |
Direction Nationale de la Statistique | dnstat@biasy.net | http://www.stat-guinee.org/ |
DDI_GIN_2005_DHS_v01_M
Name | Role |
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World Bank, Development Economics Data Group | Generation of DDI documentation |
2011-02-25
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