HTI_2000_DHS_v01_M
Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services 2000
Demographic and Health Survey 2000
Name | Country code |
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Haiti | HTI |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS IV
L'Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS-III) Haïti 2000 est la troisième EDS réalisée en haïti
Sample survey data
L'Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services EMMUS-III Haïti 2000 couvre les thèmes suivants :
National
L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations des femmes de 15 à 49 ans (résidentes habituelles ou visiteuses) qui se trouvaient dans les ménages, des enfants de moins de 5 ans et des hommes de 15 à 59 ans
Name | Affiliation |
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Institut Haïtien de l’Enfance (IHE) | Ministère de la Santé Publique et de la Population |
Name | Role |
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Macro International Inc. | Technical assistance |
Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique | Technical assistance |
Name | Role |
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Agence des Etats-Unis pour le Développement International | Funding |
Fonds des Nations Unies pour l’Enfance | Funding |
Fonds de Contrepartie Haïti/Canada | Funding |
Fonds des Nations Unies pour la Population | Funding |
Programme des Nations Unies pour le Développement | Funding |
L'Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS-III) a prévu un échantillon national d'environ 9500 femmes âgées de 15 à 49 ans et 3000 hommes âgés de 15 à 59 ans. Les résultats de l'enquête sont présentés pour l'Aire Métropolitaine de Port-au-Prince, le reste du milieu urbain, le milieu rural et pour chacun des dix départements, l'Aire Métropolitaine étant considérée comme un département.
BASE DE SONDAGE
L'échantillon maître d'enquêtes multiples (EMEM)l, préparé en 1996 par l'Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI) sur la base du recensement de 1982, a servi de base de sondage pour l'EMMUS-III. L'EMEM est un échantillon stratifié de 502 unités aréolaires appelées sections d'énumération (SDE) ; la stratification utilisant le type de résidence (urbain/rural). Les domaines d'étude de l'EMEM correspondent à ceux de l'EMMUS-III. La répartition des SDE de l'EMEM entre les différents domaines a été faite proportionnellement à la racine carrée de l'effectif de population estimé en 1996 pour chaque domaine. À l'intérieur de chaque domaine, le nombre de SDE a été réparti proportionnellement à la population estimée en 1996 entre les milieux urbain et rural.
Pour tenir compte de l'existence de ses zones d'extension et d'intensification depuis le recensement de 1982, l'Aire Métropolitaine a d'abord été découpée en unités supérieures de 1000 à 2000 ménages à la suite d'une nouvelle opération de cartographie1. Ensuite, 105 unités supérieures ont été sélectionnées avec une probabilité proportionnelle au nombre de ménages. Chacune des unités supérieures sélectionnées a été divisée en de nouvelles SDE d'environ 200 ménages dont une seule a été retenue dans l'échantillon avec une probabilité proportionnelle au nombre de ménages.
Dans les autres villes, 126 SDE issues du recensement de 1982 ont été tirées avec une probabilité proportionnelle au nombre de ménages en 1982. La carte de chacune de ces SDE tirées a été mise à jour et le nombre de ménages dans chacune d'elles a été estimé.
En milieu rural, 271 sections communales ont d'abord été tirées avec une probabilité proportionnelle à l'effectif de population estimé en 1996. Chaque section communale tirée a ensuite été découpée en SDE dont une seule a été retenue dans l'EMEM avec une probabilité proportionnelle au nombre estimé de ménages en 1996.
STRUCTURE DE L'ÉCHANTILLON
L'échantillon de l'EMMUS-III est un échantillon stratifié tiré à deux degrés. Comme pour l'EMEM, chaque domaine a été séparé en parties urbaine et rurale pour former les strates ; au total 19 strates ont été créées.
L'échantillon a été tiré indépendamment dans chaque strate. Au premier degré, des SDE ont été tirées dans chaque strate avec la même probabilité car les SDE de l'échantillon maître ont été tirées avec une probabilité proportionnelle au nombre de ménages. Un dénombrement des ménages dans chacune des SDE tirées a fourni une liste de ménages à partir de laquelle des ménages ont été sélectionnés au deuxième degré. Avant le dénombrement des ménages, les grandes SDE ont été divisées en segments dont un seul a été retenu pour l'EMMUS-III. Cette dernière étape n'est pas considérée comme un degré de tirage dans la mesure où elle a pour but de limiter le nombre de ménages à dénombrer à l'intérieur d'une SDE. Tous les membres des ménages sélectionnés ont été identifiés à l'aide d'un questionnaire ménage et chaque femme âgée de 15 à 49 ans a été enquêtée avec un questionnaire individuel femme. Dans la moitié des ménages sélectionnés pour l'enquête auprès des femmes, tous les hommes âgés de 15 à 59 ont également été interrogés.
RÉPARTITION DE L'ÉCHANTILLON
Une allocation proportionnelle de l'échantillon cible de femmes aux 10 domaines et à l'intérieur de chaque domaine aurait permis d'obtenir un échantillon auto-pondéré. Mais cela ne permettrait pas d'obtenir au niveau des départements du Sud-Est, Nord-Est, Centre et Nord-Ouest le nombre minimal de 800 femmes nécessaires pour mesurer avec fiabilité certains indicateurs de santé.
D'après les résultats de l'EMMUS-II, le nombre de femmes 15-49 par ménage et le taux global de réponse sont respectivement de 1,45 et 76,2 % pour l'Aire Métropolitaine, 1,22 et 83,7 % pour les autres villes et 1,06 et 87 % pour le milieu rural. Le nombre de SDE à sélectionner est obtenu en divisant le nombre de ménages à tirer par le nombre de ménages à enquêter par SDE. En décidant d'enquêter en moyenne 25 ménages par SDE urbaine et 36 par SDE rurale, au total 317 SDE ont été tirées.
SEGMENTATION DES GRANDES SDE
Certaines des SDE tirées pour l'EMMUS-III étaient de grande taille et auraient exiger un travail énorme si tous leurs ménages devraient être systématiquement dénombrés. Ainsi, toutes les SDE tirées ayant plus de 399 ménages ont été scindées en plusieurs segments dont un seul a été retenu pour l'enquête. La règle de segmentation était la suivante:
taille 400 -599 ménages .......... segmenter en 2 taille
600 -799 ménages .......... segmenter en 3 taille
800 -999 ménages .......... segmenter en 4 etc.
La procédure complète sur la segmentation est décrite dans le manuel de cartographie et de dénombrement des ménages.
9831 ménages ont été sélectionnés pour l'enquête ménage et, parmi eux, 9678 ont été identifiés au moment de l'enquête. Parmi ces 9678 ménages, 9595 ont pu être enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 99,1%. Dans les 9595 ménages enquêtés, 10399 femmes ont été identifiées comme éligibles pour l'enquête individuelle et, dans un sous-échantillon de 3135 ménages enquêtés avec succès, 3414 hommes âgés de 15 à 59 ans ont été aussi identifiés pour l'enquête homme. Parmi les femmes éligibles, 10159 ont été enquêtées avec succès, soit un taux de réponse de 97,7%. Parmi les 3414 hommes éligibles, 3 171 ont été enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 92,9%.
Afin d'atteindre les objectifs fixés, quatre types de questionnaires ont été utilisés :
a) Questionnaire ménage. Il permet de collecter des informations sur le ménage, telles que le nombre de personnes y résidant, par sexe, âge, niveau d'instruction, la survie des parents, etc. Par ailleurs, il permet de collecter des informations sur les caractéristiques du logement (approvisionnement en eau, type de toilettes, etc.) et sur le sel utilisé par les ménages. Ces informations sont recueillies afin d'apprécier les conditions environnementales et nutritionnelles dans lesquelles vivent les personnes enquêtées; De plus, au cours de l'enquête, les femmes âgées de 15-49 ans et les enfants âgés de moins de 5 ans sont pesés et mesurés et elur sang est testé pour déterminer la prévalence de l'anémie : ces informations sont également enregistrées dans le questionnaire ménage. Enfin, le questionnaire ménage permet d'établir l'éligibilité des personnes à interviewer individuellement. Il permet aussi de déterminer les populations de référence pour le calcul de certains taux démographiques.
b) Questionnaire femme. il comprend les onze sections suivantes :
c) Questionnaire homme. Il s'agit également d'un questionnaire individuel comprenant les huit sections suivantes :
d) Questionnaire communautaire. Il s'agirait d'un questionnaire portant sur les infrastructures socio-économiques et sanitaires du pays et qui est utilisé au niveau de chacune des grappes de l'échantillon.
Ces instruments ont été développés à partir des questionnaires de base du programme DHS+, préalablement adaptés au contexte d'Haïti et en tenant compte des objectifs de l'enquête. Par ailleurs, les questionnaires individuels (femme et homme) ont été traduits le plus fidèlement possible en créole, de manière qu'au cours de l'enquête, les questions soient comprises par l'ensemble de la population.
Start | End |
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2000-02 | 2000-07 |
Le personnel de terrain, sélectionné par la direction de l'IHE, a été formé sur une période de quatre semaines. La formation principale s'est adressée à tout le personnel de terrain ainsi qu'au personnel de saisie. La formation pour le test d'anémie a duré environ 10 jours pendant lesquels un spécialiste dans le domaine a présenté et expliqué aux infirmières les techniques de prélèvement de sang et de son analyse à l'aide de "HemoCue".
L'enquête a débuté tout de suite après cette formation avec 12 équipes. Les équipes standard, au nombre de neuf, étaient composées de trois enquêtrices, une infirmière, une contrôleuse, un chef d'équipe et un chauffeur. les chefs de ces équipes étaient chargés de mener l'enquête homme. A la différence de ces équipes standard, trois équipes comportaient deux enquêtrices et un enquêteur chargé de conduire l'enquête homme.
La collecte des données s'est étalée de février à juillet 2000, avec trois périodes d'arrêt de 30 jours au total dues à des problèmes logistiques. En outre, en novembre 1999, les questionnaires avaient été testés au cours d'une enquête pilote. Ce test avait permis de réviser les questionnaires ainsi que les autres documents méthodologiques de l'enquête et avait permis de finaliser la traduction des questionnaires en créole.
La saisie des données sur micro-ordinateur a débuté deux semaines après le démarrage de l'enquête sur le terrain en utilisant le logiciel ISSA (Integrated System for Survey Analysis), développé par le programme DHS. Un agent de bureau était chargé de la vérification des questionnaires venus du terrain avant de les transmettre à la saisie. Cette saisie a été réalisée par dix opérateurs, de mars à aout 2000, assistés de deux controleurs sous la supervision d'un programmeur. Tous les questionnaires ont fait l'objet d'une doubvle saisie pour éliminer du fichier le maximum d'erreurs de saisie. Par ailleurs, un programme de contrôle de qualité permettait de détecter pour chaque équipe et même, le cas échéant, pour chaque enquêtrice/enquêteur, certaines des principales erreurs de collecte. Ces informations étaient immédiatement communiquées aux équipes de terrain lors des missions de supervision afin d'améliorer la qualité des données.
A la suite de la saisie, les données ont été éditées en vue de vérifier la cohérence internes des réponses. La vérification finale a été réalisée par l'équipe technique de l'IHE avec l'assistance d'un informaticien et d'un démographe du proggramme DHS, utilisant une technique éprouvée au cours de dizaines d'enquêtes similaires.
Les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. Les estimations qui figurent dans ce rapport ont été obtenues à partir d'un échantillon de 10 159 femmes âgées de 15 à 49 ans. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'un autre échantillon de femmes, il y a tout lieu de penser que les fréquences des réponses auraient été très peu différentes de celles présentées ici. C'est l'incertitude de cette assomption que reflète l'erreur de sondage ; celle-ci permet donc de mesurer le degré de variation des réponses d'un échantillon à un autre.
L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne, proportion ou taux). Elle est estimée à partir de la variance des réponses dans l'échantillon même : l'erreur-type est la racine carrée de la variance.
Si l'échantillon de femmes avait été tiré d'après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de l'EMMUS-III étant un échantillon stratifié et tiré à deux degrés, des formules plus complexes ont été utilisées. Le module « erreurs de sondage » du logiciel ISSA a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée. Ce module utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes tels que l'indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
La méthode de Jackknife dérive les estimations des taux complexes à partir de chacun des sous-échantillons de l'échantillon principal, et calcule les variances de ces estimations avec des formules simples. Chaque sous-échantillon exclut une grappe dans les calculs des estimations. Ainsi, des sous-échantillons pseudo-indépendants ont été créés. Dans l'EMMUS-III, il y a 317 grappes nonvides. Par conséquent, 317 sous-échantillons ont été créés.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe : c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si un sondage aléatoire simple avait été utilisé. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de même taille : la valeur 1 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu'un échantillon aléatoire simple, alors qu'une valeur supérieure à 1 indique un accroissement de l'erreur de sondage dû à un plan de sondage plus complexe et moins efficace au point de vue statistique. Le logiciel calcule aussi l'erreur relative et l'intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour l'EMMUS-III ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats sont présentés dans cet annexe pour l'ensemble du pays, l'ensemble du milieu urbain, le milieu rural, l'Aire Métropolitaine, et Autre urbain.
Les erreurs de mesure sont celles associées à la mise en oeuvre de la collecte et de l'exploitation des données telles que l'omission de ménages sélectionnés, la mauvaise interprétation des questions de la part de l'enquêtrice ou de l'enquêtée, ou les erreurs de saisie des données. Bien que tout le possible ait été fait pour minimiser ce type d'erreur pendant la mise en oeuvre de l'EMMUS-III, il est difficile d'éviter et d'évaluer toutes les erreurs de mesure.
Name | URL | |
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MEASURE DHS, ICF Macro | http://www.measuredhs.com | archive@measuredhs.com |
L'utilisation des données doit être mentionnée par l'inclusion d'une référence bibliographique contenant au minimum:
L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
Name | URL | |
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General Inquiries | info@measuredhs.com | www.measuredhs.com |
Data and Data Related Resources | archive@measuredhs.com | www.measuredhs.com |
DDI_HTI_2000_DHS_v01_M
Name | Role |
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World Bank, Development Economics Data Group | Generation of DDI documentation |
2012-03-29
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